Je me présente : Ludovic, agriculteur dans une petite
commune du sud de l'Essonne.
Passionné de matériel agricole ancien, je souhaite
vous faire partager un peu de cette passion au moyen de quelques photos de ma collection.
Le virus m’a été donné par mon grand-père
tandis qu’il m’expliquait le rituel du démarrage des tracteurs Lanz à « boule
chaude » qui étaient présents sur la ferme familiale.
Dès lors, mon but a été de sauvegarder un patrimoine
rural en déperdition.
En effet, de nombreux tracteurs ont trouvé le
chemin de la casse au lieu de prétendre à une paisible retraite, après des dizaines
d’années et des milliers d’heures de dur labeur, usant plusieurs générations
d’agriculteurs. Pourquoi les sauvegarder me direz-vous, si ils ont eu un effet a
priori si négatif pour les gens qui les ont conduits ?
Car ils représentaient le progrès, le confort et un
gain de productivité dans le but de mieux gagner sa vie et de rendre la France
auto-suffisante en terme de nourriture.
Il faut se dire qu’avant les tracteurs, les paysans suivaient les chevaux à pieds, parcourant des dizaines de kilomètres par jour dans de la terre friable (Essayez pour voir !) Alors, entre ça et un siège et un minimum de confort tout en doublant le travail réalisé dans la journée, le choix est vite fait.
J’ai débuté ma collection en 1992 par
l’achat d’un tracteur Société Française Vierzon 402 de 1955. La première
réflexion des voisins et amis fut : "Mais qu'est-ce que tu vas faire de cette
vieille ferraille ?" (réflexion que doit connaître la plupart des collectionneurs
de matériel agricole ancien).
Depuis, elle n’a cessé de croître. Vous pouvez
en voir les photos sur les pages de mes deux marques préférées (IH et Cletrac), avec
des données techniques , des pubs et le suivi de la restauration pour certains.
J'ai également d’autres engins tout aussi
intéressants (voir dans la page Autres).
De plus, je fais partie d’une association de sauvegarde du matériel agricole ancien (L’Agriculture d’Autrefois dans le Hurepoix), créée par une bande de passionnés (comme il en existe de plus en plus en France). Si vous voulez mieux connaitre l’AAH, cliquez sur le lien.
Aussi, au cours de la visite de ce site, ayez une petite pensée pour les gens qui ont travaillé sur ces engins.
Bonne promenade et n’hésitez pas à me faire
part de vos remarques.